Gaz à effet de serre

Le CO2, le méthane et le protoxyde d'azote sont responsables à 97 % de l'effet de serre. Chaque être vivant produit du CO2, la digestion des ruminant produit du méthane et tous les aliments polluent l'environnement lors de leur production, de leur transport et de leur stockage. Les émissions doivent donc être considérées dans leur contexte global.

Considérer les émmission dans le contexte

Le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane (CH4) sont les principaux gaz à effet de serre (GES). Le CO2 est généré par des processus biologiques naturels dans l’organisme de chaque être vivant du monde animal – donc également chez l’homme –, et rejeté dans l’atmosphère par la respiration. Le méthane est produit directement par les ruminants pendant le processus de digestion. Les gaz que sont le CO2 et le méthane (CH4) ne posent aucun problème en soi, au contraire: ils font partie intégrante de la vie.

Le méthane et le CO2 dans le cycle du carbone

Le méthane issu de la détention d’animaux est produit par les micro-organismes présents dans la panse des ruminants. Sans ces micro-organismes, le ruminant ne pourrait pas digérer l’herbe. Le méthane est rejeté par les animaux. Il se dissipe dans l’atmosphère en sus du CO2 (et de l’eau). Le CO2 présent dans l’atmosphère est transformé par toutes les plantes vertes (p. ex. l’herbe en général, toutes les cultures arables, algues, forêts) via le processus de la photosynthèse notamment en glucides, qui sont de nouveau absorbés via l’alimentation.

Le surplus et la croissance rapide des émissions de CO2 provoqués par l’industrialisation et l’évolution de l’utilisation des terres partout dans le monde sont problématiques et ont entraîné l’accumulation de gaz nocifs dans l’atmosphère.

Le but est donc d’éviter ce surplus. Il faut prévenir l’accumulation de CO2 dans l’atmosphère. D’une part en évitant que la production de produits d’origine animale ne déséquilibre le cycle du CO2, et d’autre part, en réduisant les émissions de CO2 d’origine fossile.

Chiffres pour la Suisse

  • Depuis 1990, la Suisse a r éduit ses émissions de gaz à effet de serre de 19 %. L’objectif de r éduction de 20 % fix é par la loi sur le CO2 et le Protocole de Kyoto n’a pas ét é atteint (OFEV 2022, Inventaire des gaz à effet de serre).
  • Les émissions de gaz à effet de serre attribuées à l’agriculture représentent environ 14,6 %. La d étention d’animaux de rente est responsable de 6 à 7 % des émissions de gaz à effet de serre, et ce notamment à cause des émissions de méthane et de protoxyde d’azote.
  • L’agriculture suisse a pu r éduire ses émissions de gaz à effet de serre de 14,4 % entre 1990 et 2020 (OFEV, 2022). L’augmentation de l’efficacit é de production et la diminution du cheptel bovin qui en r ésulte en sont une raison essentielle.
  • Tandis que les émissions ont diminué de 20 %, la production de calories a augment é de 4,7 % entre 1990 et 2020.

Cela veut donc dire que si l’on ne détient pas de plus en plus d’animaux de rente en Suisse, que l’efficience au sein de la production continue d’augmenter et que l’on importe le moins possible d’aliments pour animaux, l’économie animale ne contribuera plus au réchauffement climatique.

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